FAQ
Toutes les réponses à vos questions
Vous trouverez ci-dessous des réponses à des questions pratiques que vous pouvez vous poser.
FAQ
Vous trouverez ci-dessous des réponses à des questions pratiques que vous pouvez vous poser.
Quand on vient de perdre un être cher, c’est avec les pompes funèbres que se décident et s’organisent les premières démarches du parcours funéraire : organisation de la toilette mortuaire, levée du corps, choix entre l’inhumation ou la crémation, prise de contact avec la paroisse…
Puis, c’est avec le prêtre, le diacre et/ou l’équipe de la pastorale des funérailles de la paroisse où auront lieu les obsèques que la famille prépare la liturgie des obsèques.
Afin d’illustrer ce qui se vit, à ce moment-là, entre les représentants de l’Église et les familles, nous vous proposons de visualiser une vidéo.
Intitulée « Vivre les funérailles », elle explique le rôle des acteurs de la Pastorale des Funérailles.
Le parcours rituel traditionnel des obsèques catholiques reste, en France, une référence solide à laquelle une majorité de familles souscrit, même si elles n’ont plus de pratique religieuse régulière. Cela tient à la richesse d’un parcours, dont la force est de préfigurer les étapes du deuil.
Que ce soit la visite au défunt (à la maison, à l’hôpital, ou au funérarium), ou l’adieu au visage avant la fermeture du cercueil lors de la levée du corps, le moment passé auprès du corps du défunt revêt une importance capitale.
C’est le temps de l’intimité, du face à face qui aide à la prise de conscience de la perte. Comme le dit un vieux dicton populaire : « quand on embrasse un mort, on n’en rêve pas ».
L’étape ultime du cimetière est elle-même porteuse de signes essentiels.
La crémation peut atténuer les bienfaits symboliques de ces rites, avec deux risques : l’appropriation des cendres du défunt, qui empêche la nécessaire mise à distance du monde des morts et du monde des vivants (elle est interdite aujourd’hui par le législateur) ou la dispersion des cendres à tout jamais, qui prive les familles d’un lieu de mémoire. Dans les deux cas, la crémation peut être source de fragilisation pour les vivants.
Aujourd’hui, la richesse du parcours des funérailles est doublement mise en danger : un besoin de commodité du côté des familles, et de rentabilité du côté des entreprises de pompes funèbres. Ces tentations peuvent vider les rites de leur substance, ou du moins les appauvrir parce qu’elles conduisent à ne plus prendre le temps nécessaire à chaque étape du parcours des funérailles. Cette réalité, préoccupante pour les familles endeuillées, motive l’existence du Service Catholique des Funérailles. L’assistant du SCF s’associe aux fidèles qui prient pour le défunt, disent leur espérance et proclament leur foi en la résurrection. Il n’usurpe pas la place des ministres ordonnés de l’Église ou des laïcs en charge de l’accompagnement des familles en deuil, mais il est attentif à ce que chacune de ces étapes soit l’occasion d’un accompagnement fraternel.
Au moment de préparer les funérailles d’un être cher se pose la question du choix entre l’inhumation ou la crémation.
Le développement de la crémation constitue la principale évolution des comportements funéraires de ces dernières décennies.
Cette pratique apparaît en effet de plus en plus en phase avec les modes de vie contemporains :
L’Eglise préfère l’inhumation mais ne s’oppose pas à la crémation dans la mesure où ce n’est pas un acte contraire à la foi.
C’est la thème de cet épisode de la série « Vivre les funérailles », destinée à tous ceux qui viennent de perdre un être cher.
L’administration des cimetières relève de la compétence des communes. Dans le cadre du code général des collectivités territoriales, chaque commune a donc ses règles propres et des tarifs de concession fixés par le conseil municipal.
Les concessions temporaires, les concessions trentenaires et les concessions cinquantenaires sont renouvelables au prix du tarif en vigueur au moment du renouvellement.
A défaut du paiement de cette nouvelle redevance, le terrain concédé fait retour à la commune. Il ne peut cependant être repris par elle que deux années révolues après l’expiration de la période pour laquelle le terrain a été concédé.
Dans l’intervalle de ces deux années, les concessionnaires ou leurs ayants cause peuvent user de leur droit de renouvellement.
Dans le cas d’une inhumation en pleine terre, le cercueil est inhumé à même la terre.
Dans le cas d’une inhumation dans un caveau, la sépulture pourra être recouverte d’un monument.
Les familles endeuillées souhaitent que l’adieu au défunt soit un bel hommage, et qu’il se fasse conformément à ce qu’était le défunt, aussi bien sur le plan religieux que sur les plans personnel et social.
Le rite dit la valeur d’une vie et quelque chose de l’unicité de chaque personne. Simultanément, il ouvre le processus de séparation dans l’acte collectif de mémoire. Enfin, il permet d’inscrire la mort dans la société, de donner sa juste place au défunt et de ressouder la communauté des vivants.
Tout l’enjeu contemporain est de faire place à la nécessaire personnalisation de l’adieu tout en l’intégrant dans le rituel préexistant.
Notre approche de l’organisation d’obsèques repose sur :
De la réception de la famille, au jour des obsèques, nous proposons un service fiable et digne, comprenant toutes les prestations nécessaires en cas de décès : soins du corps, transports, cercueil, corbillard, porteurs, inhumation ou crémation.
Autant de questions porteuses de sens et dont les réponses orientent les conditions du rite et donc du deuil.
Le Service Catholique des Funérailles se réfère explicitement à la proposition rituelle de l’Église Catholique en matière de Funérailles.
Notre société ne donne pas toujours toute sa place à la mort et au deuil. La présence des hommes et des femmes du Service Catholique des Funérailles aux côtés des familles endeuillées avant, pendant et si besoin après les obsèques est l’une des marques fortes de l’engagement du SCF.
Nous concevons les services funéraires comme un accompagnement débutant lors de la rencontre avec la famille pour organiser les obsèques et se concrétisant le jour des funérailles.
Il nous semble essentiel, chaque fois que cela est possible, que la même personne qui a reçu la famille soit aussi présente à ses côtés le jour venu. L’accompagnement a besoin de continuité. Il n’est pas facile pour les familles en deuil de changer d’interlocuteur. Cet engagement est exigeant sur le plan de l’organisation, mais souvent très bénéfique pour les familles.
Notre identité « catholique » dit l’universalité de notre façon d’agir.
Notre nom, le Service Catholique des Funérailles, est signe de notre engagement chrétien au service de toutes les familles en deuil.
organisation de la toilette mortuaire, levée du corps, choix entre l’inhumation ou la crémation, prise de contact avec la paroisse…C’est bien le rôle du Service Catholique des Funérailles.
En effet, de nombreuses paroisses ont créé des équipes de laïcs chargés de l’accompagnement des familles en deuil. Très disponibles, ces personnes sont le plus souvent bénévoles. Elles écoutent et guident les familles dans la préparation et le cas échéant, lors de la célébration des funérailles, tout en assurant auprès d’elles une présence de la communauté paroissiale.
Les rôles attribués aux bénévoles au sein du Service Catholique des Funérailles sont d’une toute autre nature que ceux assumés par les salariés. Les rôles des salariés sont en effet strictement encadrés et supposent une formation diplômante spécifique.
Les bénévoles du SCF, quant à eux, assument des missions d’accueil et de soutien des personnes touchées par un deuil ou désireuses de prendre des dispositions pour leurs propres obsèques.
Nos éventuels surplus financiers sont réinvestis pour améliorer la qualité des prestations fournies et permettre notre croissance.
Etant le premier et un des seuls services funéraires exerçant en association ou en coopérative, le SCF tire donc de son statut une plus grande cohérence par rapport à sa mission. Nous sommes étrangers à toute forme de mercantilisme. Cependant, nous nous devons de veiller à l’équilibre financier de notre activité, qui seul, garantit notre pérennité.
Le Service Catholique des Funérailles se refuse à toute surenchère commerciale. A nos yeux, les familles nous rendant visite sont d’abord des personnes dans la peine et non des consommateurs.
Nous pensons que les services funéraires ne sont – ou ne devraient pas être – un commerce, mais une activité de service, liée à une circonstance de la vie, à la fois exceptionnelle et extrêmement sensible. Bien qu’effectuant ses prestations au travers des actes de commerce, le SCF a pour finalité de servir l’homme et le sens qu’il souhaite donner au décès d’un des siens. Cette approche est antinomique d’une visée marchande.
Si notre action passe aussi par la vente de prestations funéraires, celles-ci sont un moyen et non une fin.
Ainsi, en ne proposant qu’une gamme de cercueils très restreinte, nous manifestons notre volonté de renoncer à toute logique commerciale.
Les éventuels surplus financiers sont réinvestis pour améliorer la qualité des prestations fournies et permettre la croissance de l’activité. Etrangers à toute forme de mercantilisme, nous nous devons cependant de veiller à l’équilibre financier de notre activité qui, seul, garantit notre pérennité. C’est pourquoi nous comptons sur un règlement de la facture dont vous vous êtes porté garant dans un délai raisonnable.
Les frais d’obsèques étant une créance prioritaire, toute entreprise de pompes funèbres peut légalement prélever jusqu’à 5000 € sur le compte du défunt.
Si vous choisissez ce mode de règlement :
Nous vous demandons de nous régler un acompte de 50% du total de la commande.
Un capital est donc disponible pour en financer les frais. En cas de solde, il est à la charge de la famille.
En cas de désaccord avec la réponse apportée par le professionnel à une réclamation, le client-consommateur peut, dans les conditions prévues aux articles L612-1 et suivants du Code de la Consommation, saisir, par voie postale ou par courriel , le Médiateur de la Consommation des Professions funéraires en écrivant à l’adresse suivante : Le Médiateur de la Consommation des Professions Funéraires 14 rue des Fossés Saint-Marcel – 75005 Paris – ou en consultant le site internet du Médiateur de la Consommation des Professions Funéraires et en utilisant le formulaire prévu à cet effet : https://mediateurconso-servicesfuneraires.fr
( article X des conditions générales de vente des produits et services funéraires du Service Catholique des Funérailles, mises à jour au 1er janvier 2019)